top of page

LE PLONGEON PARISIEN

  • Photo du rédacteur: Julia SOLANS
    Julia SOLANS
  • 25 oct. 2016
  • 3 min de lecture

Et non, malgré de petits efforts, ce n'est pas le beau plongeon en salto arrière que connaissent actuellement les parisiens - mais plutôt le grand plat qui fait "plouf". Depuis le début de saison, le Paris Saint-Germain ne nage plus dans le bonheur. Après l'arrivée d'un nouvel entraineur (l'espagnol Unai Emery) et le départ de la figure vedette Ibra, le club parisien ne sait plus comment se stabiliser. Chacun aimerait trouver l'origine des défaites et des nuls, mais les incompréhensions sont tellement nombreuses que la réponse est plus difficile à élucider qu'un casse-tête chinois.


@psg.fr

Les rois détrônés

Depuis quelques années, les parisiens dominaient tellement le championnat français, qu'ils étaient déjà sacrés champions à la mi-saison. Le scénario ne se reproduira pas cette année... Les anti-parisiens s'en réjouissent et les supporters du club commencent à se demander si le départ de Laurent Blanc était vraiment judicieux.

L'OGC Nice se régale et conserve sa première position grâce à un Balotelli en feu depuis son transfert. Pendant ce temps, Hatem Ben Arfa pleure sur le banc parisien en se demandant pourquoi il a laissé sa place à Super Mario.



Un manque de fraîcheur

@l'Equipe

On ne va pas se mentir, depuis de nombreux mois, le Paris Saint-Germain est parti à la conquête de sa nouvelle figure charismatique. Pourtant gérés par les qataris, les transferts ont été bien laborieux. Cristiano Ronaldo a d'abord été interpellé pour être le nouveau visage des parisiens, mais on a tout de suite compris qu'il ne fallait pas rêver. Et puis, une folle rumeur sur la venue de Neymar Jr. a persisté de très longues semaines. L'Equipe en a fait la Une, les articles coulaient à flots, chacun se faisaient déjà sa propre opinion sur l'arrivée du brésilien. Encore ce matin, la Une du célèbre quotidien sportif s'intitulait "Neymar, l'histoire secrète". Malgré tous ces efforts, le PSG a bien du mal a réaliser ses rêves, en étant, pourtant, le 4ème club le plus riche du monde. Même pour un salaire triplé, les joueurs internationaux n'ont pas envie de vivre l'expérience parisienne. Il y a de quoi se poser des questions...

Ainsi, plutôt que de gagner un brésilien de plus, les parisiens en ont perdu un autre (David Luiz), qui, voyant le naufrage arriver, a préféré revenir vers son ancien club anglais, Chelsea.



Nouvel objectif : tout viser sauf la cible

On se demande parfois si les joueurs de Paris n'ont pas de problèmes visuels récurrents. D'un côté, Edison Cavani préfère viser la tête des spectateurs dans les tribunes plutôt que les filets, mais c'est peut-être une question d'originalité. Et d'un autre côté, nous avons Lucas Moura, qui a le pouvoir de passer d'un état à un autre. En effet, le brésilien peut commencer par exécuter un magnifique dribble sur la défense adverse pour finir son action en passe complètement ratée. À part ça, notre argentin Di Maria, semble avoir volé la cape d'invisibilité à Harry Potter - le joueur parisien a inscrit son premier but depuis 6 mois, contre Bâle, le 19 octobre dernier : "allez Angel, c'est un bon début".

Décidément, les joueurs parisiens nous révèlent de nouveaux talents cette année, à défaut de marquer des buts.




Un Classico trop classique (0-0)

Dimanche soir, se déroulait la rencontre la plus attendue de l'année : le fameux classico français. Le Parc des Princes s'est donc logiquement retrouvé complet pour ce match qui devait s'annoncer électrique. Finalement, les animations d'avant-match se sont montrées plus intéressantes que le match en lui-même. Entre cadrages parisiens ratés, une défense compact de la part des marseillais et un manque d'occasions franches, le coup de sifflet final a retenti sur un nul. Seul élément que l'on retiendra de cette soirée : le retour des ultras qui ont donné un peu d'énergie à ce match sans rythme. À seulement, une petite centaine en tribune Auteuil, la mission semble réussie : le Paris Saint-Germain a grand besoin du soutien de ses ultras car ce n'est pas à Borelli que l'on chante le plus fort.




Comments


À LA UNE
DERNIERS POSTS
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook - Black Circle
  • Instagram - Black Circle

@Julia SOLANS

bottom of page