Un long chemin périlleux vers le trophée
- Julia SOLANS
- 27 juin 2016
- 3 min de lecture
L'Euro 2016, évènement le plus attendu de l'année par des millions de français, puisque cela se passe chez nous, dans notre bonne vieille France. Dès le démarrage, chacun se dit "les pays hôtes sont toujours avantagés, n'est-ce pas ?", alors on s'apprête à vivre la compétition avec sérénité et confiance. Le match d'ouverture des Bleus contre la Roumanie nous laisse sur notre faim, les matchs suivants ne viennent pas non plus nous rassasier. Au fur et à mesure des matchs, le doute commence à nous faire pâlir et une question inquiète : "et si ce n'était pas encore pour cette année ?" - d'autres gardent foi en leur équipe et se rassurent "c'est chez nous, alors on va le gagner ce p***** d'Euro, et bien !". Il est donc temps de faire un point sur la situation pour être véritablement "Fiers des Bleus".

Phases de groupes suffisantes, sans engouement
Point positif de ces phases : un seul but encaissé, ET sur pénalty, face à la Roumanie ! Pour une défense bancale, la France s'en sort plutôt bien. N'oublions tout de même pas que nos adversaires n'étaient pas les meilleures équipes et avaient un niveau d'attaque très faible. On retient surtout les superbes frappes de Dimitri Payet qui endosse, au côté de Griezmann, le rôle de sauveur.
Point négatif de ces phases : la technique. Bien que la France se soit qualifiée pour les huitièmes de finale, on ne peut pas dire qu'elle ai brillé pour autant. Certaines périodes de jeu ont été très douloureuses, avec un manque total de domination française. Les Bleus se sont seulement contentés de finir premier du groupe A sans offrir de spectacle aux supporters. Ceci, à l'image du match contre l'Albanie où le but de la libération arrive à la 89ème minute, après un match flou et inefficace ; ou encore le nul face à la Suisse.

Un huitième de final laborieux puis décisif
Tentons d'oublier la première période difficile et de seulement se souvenir de la deuxième. Effectivement, le pénalty à la 2ème minute (un record dans l'histoire de l'Euro), a vite refroidi les esprits. Les français n'ont, par la suite, pas fait beaucoup d'efforts pour égaliser. L'arbitre siffle la mi-temps, le suspens reste entier, et on espère de tout cœur que nos Bleus vont se réveiller.
Retour des vestiaires, l'équipe de France doit désormais mettre les bouchées doubles pour en sortir vainqueur. Le sélectionneur, Didier Deschamps, change son plan tactique par l'entrée du jeune Kingsley Coman à la place de N'Golo Kanté (suspendu pour les quarts, suite à un 2ème carton jaune). Les Bleus retrouvent une certaine fraîcheur et reprennent des forces.
Le sauveur de la soirée se nomme, une nouvelle fois, Antoine Griezmann. Il libère la France entière à la 58ème minute, grâce à une superbe tête servie par Sagna. L'énergie de l'équipe refait alors surface et notre français fétiche donne le coup de grâce, 3 minutes plus tard. Une série de "merci GRIZOU, on t'aime !" exprime le soulagement de millions de français.

What's next ?
En analysant les autres matchs de cet Euro et les différentes performances techniques, la conclusion n'est pas des plus favorable pour l'équipe de France. D'autres grandes nations sont prêtes à soulever le trophée mais pas que ; de petites équipes prouvent qu'elles ont aussi leur place dans cette compétition notamment l'Eire, la Hongrie, la Slovaquie ou encore l'Islande.
L'Euro est aussi une compétition pleine de surprise et aucun résultat ne peut être prédit. Preuve à l'appuie lorsque l'on remarque les premiers de chaque groupe, comme le Pays de Galle devant l'Angleterre ou encore la Croatie devant l'Espagne.
Reste à voir ce que les Bleus nous proposeront en quart.
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